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La chaîne du Flot'bar

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Gonflages parapente sans lignes de freins (avec et sans Flot'bar).

Gonflages parapente sans lignes de freins (avec et sans Flot'bar).

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Arbrissage

Arbrissage

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L'éveil du Flot'bar

L'éveil du Flot'bar

06:01
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Le  Flot’bar©

(Système à barreau flottant pour le pilotage pendulaire d’un parapente)

Le Flot’bar est un dispositif d’aide au pilotage d’un parapente ; construit en aluminium, son poids est de 3,4kg. Il permet  de pratiquer  un pilotage sur les 3 axes – tangage, lacet, roulis -  par l’intermédiaire d’un point d’ancrage central du pilote. Le parapente est déconnecté de ses élévateurs d’origine et relié aux maillons des élévateurs du Flot’bar (la partie freinage peut être démontée car inutile). Pour les essais, j’ai utilisé un parapente Skywalk Chili2 à 3 lignes de 26m2.

L’appareil se compose de différentes parties : la quille, le barreau transversal flottant, les anses de pilotage, les leviers, les élévateurs en drisse et plusieurs petites poulies montées aux extrémités du barreau et sur la quille.

Bien que ces petites poulies ne pèsent que 5 gr, leur charge de rupture est de 300 kg !...

Le barreau transversal flottant est relié au centre de la quille par l’intermédiaire de 2 liens en V. Les groupes de suspentes gauches et droits sont reliés entre eux par les élévateurs qui cheminent au travers des poulies du barreau et de la quille.  Les anses gauche et droite sont boulonnées sur la quille et mobiles autour d’un axe horizontal, les leviers font la jonction entre les anses et l’élévateur arrière C2.

Liaison anses-quille.

 Les anses, actionnées par les mains du pilote communiquent un mouvement vertical vers les 2 côtés de l’élévateur arrière C2 par l’intermédiaire des leviers et de la poulie arrière de la quille. Les poulies du barreau transversal permettent de renvoyer l’ancrage des élévateurs à la quille sur des points distants de quelques centimètres. C’est cette distance qui va permettre d’agir sur l’axe de tangage par rotation de l’ensemble autour du point d’accrochage du pilote. L’ancrage des élévateurs A1 et A2 à l’avant de la quille est fixe ; l’ancrage de l’élévateur B au centre de la quille est mobile ; l’ancrage des élévateurs C1 et C2 à l’arrière de la quille est mobile. La course des élévateurs B, C1, C2 est limitée par l’intermédiaire de 2 nœuds placés de part et d’autre des poulies de quille dans le but de régler précisément le vrillage de la voile.

Un appui vertical vers le bas sur l’anse gauche va tirer la partie gauche de l’élévateur C2 vers le bas. Par la poulie de renvoi, la partie droite de cet élévateur va monter et provoquer le vrillage de la voile. La demi-aile gauche va ralentir et la demi-aile droite accélérer (virage à gauche). Si on baisse les 2 anses (traction arrière gauche et droite simultanée) on provoque un mouvement en tangage à cabrer, l’aile ralentie ; si on les monte (poussée vers le haut par l’intermédiaire des leviers), on provoque un mouvement en tangage à piquer qui va accélérer la voile. La gestuelle ressemble à celle du parapente classique. La différence c’est qu’ici  il n’y a ni accélérateur ni freins, l’amplitude de la vitesse est obtenue en imprimant un mouvement en tangage.

Sur mon modèle expérimental, l’optimisation des paramètres de vol se fait par déplacement du point d’ancrage du pilote sur une cordelette à nœuds reliant le nez à la queue de la quille. On peut ainsi faire cheminer ce point sur l’axe de tangage en fonction du poids du pilote ou de la force du vent afin d’obtenir le meilleur compromis.

Liaison anse-levier sans perforation.

Point d'ancrage pilote réglable.

Pour ce qui est du design, il existe forcément, dans l’industrie du vol libre, des techniques de fabrication qui pourraient faire tendre l’ensemble vers un produit plus abouti;  mais ça, ce n’est pas mon domaine…

A noter également qu’en réalisant un modèle simplifié plus compact, le Flot’bar pourra trouver sa place dans l’univers du kite; mais ça…c’est une autre histoire…

                                                                               Alain  Marty

                                                                               Le 15 Novembre 2017.

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 13 novembre 2019

Au bout de 2 ans, que devient le Flot'bar?
La réponse est dans la vidéo "L'éveil du Flot'bar".

Avec mon nouveau cadrage au sol, on voit mieux le travail des anses de pilotage.

La séquence post-décollage en fin de vidéo témoigne de la difficulté d'être pilote d'essai au-delà de la soixantaine, la vigilance est émoussée... Et puis, il y avait une perche en bambou, dans un arbre, qui traînait par là… (voir vidéo "arbrissage") 

Le pilotage aux C en parapente, c'est gratifiant pour la performance; mais actuellement, une aile pilotée de cette façon est seulement manœuvrable.

 Pour obtenir une vraie maniabilité, libérer le plan de voilure en roulis est une solution efficace. Un seul point d'ancrage du pilote autour duquel le parapente peut pivoter augmente l'agilité de l'ensemble; c'est la solution que j'ai choisie avec le Flot'bar. De plus, le fait d'avoir enlevé la totalité des suspentes de freinage a considérablement allégé l'action sur les anses de pilotage. La pression exercée est sensiblement la même qu'en parapente sur les premiers centimètres de freinage.

Au décollage, il est préférable que la prise en charge par la voile soit rapide car la course d’élan, avec la tête penchée sur le côté, perturbe l’oreille interne.

 En l'air, l'ensemble est très stable (effet pendulaire). C'est l'aile qui absorbe les variations de la masse d'air; le pilote ne bouge pas. En ce qui concerne les sensations de vol, j'ai retrouvé la glisse du delta (avec ce petit côté grisant...) alors que le pilotage, lui, reste typé parapente.

Autre avantage important, le confort en vol est augmenté. Une simple sellette basique avec protection dorsale se transforme en fauteuil volant (la triangulation et l'accélérateur sont inutiles).

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